lundi 13 juin 2016

Après un an ?


Eh oui, dans quelques jours je vais de nouveau fouler le sol de la première course qui m'a vu naître mais cette fois-ci, on double le challenge : 10 km !
Il y a un an jour pour jour, le 13 juin 2015, je faisais ma toute première course : Les 5 km de La Corrida de Langueux que je bouclais en 28'02 minutes. Le début d'une nouvelle vie, sans même le savoir ! Car pour la première fois de ma vie, en passant cette ligne, en me surpassant, en allant jusqu'au bout de moi-même... J'ai été fière. Je suis très dure envers moi-même alors ressentir de la fierté pour quelque-chose que je fais est extrêmement rare. Je vous parlais de ma découverte de la course et de l'athlétisme il y a quelques mois (dans cet article) et je vous confiais que ceci avait changé ma vie. Si je devais faire le bilan de cette première année, quel serait-il ?


Tout d'abord, je n'ai pas perdu de poids, j'en ai même pris (alors qu'à la base j'ai commencé à courir pour ça XD). Je n'ai pas pour autant grossis, ni minci. Je me suis musclée (musclée ne veut pas dire être mince mais c'est déjà ça...) J'accepte un peu mieux mon corps... Un peu mais c'est déjà un début ! J'ai beaucoup plus confiance en moi : je me suis découverte des capacités physiques que je ne me soupçonnais pas. Je ne pensais jamais courir un 10 km de ma vie et voilà que je me suis inscrite au challenge breton qui se compose de quatre 10 km (et j'ai déjà réalisé le premier en : 58’56). Je progresse et surtout : j'aime ça !
Courir est devenu une nouvelle addiction. C'est pas toujours facile de jongler avec tout parce que la course prend beaucoup de place et de temps (et d'argent car les tenues de running sont très tentantes !). J'ai expérimenté les premières blessures avec une double périostite (une qui est partie, l'autre qui ne part toujours pas), une contracture et une élongation. J'ai expérimenté les courbatures à n'en plus pouvoir bouger (on se lève d'un siège à la force des bras et croiser les jambes est une torture, sans parler de monter les escaliers !).
J'ai fait de nombreuses rencontres. La course, ça rapproche. Qu'on le fasse en loisir ou en compétition, la course rend sociable.
J'ai expérimenté la route, le cross et la piste. J'ai expérimenté le poids et le lancer de marteau. Je ne suis clairement pas une grande athlète mais j'espère un jour obtenir ma qualification au championnat de France de 10 km (43'00 actuellement pour l'avoir en tant que senior).


La course est thérapeutique à bien des niveaux. Commencer n'est pas facile, surtout si on le fait seul. Mais ça vaut le coup de s'accrocher car qu'importe votre niveau, qu'importe votre but, VOUS, vous l'aurez fait. La course, c'est avant tout une compétition contre soi, peu importe le niveau. Je recommanderais la course à toutes les personnes qui se sentent mal dans leur tête, dans leur corps, qui sont déprimés... La course est un exutoire.

Courir m’a beaucoup appris sur moi-même, m’a permis de me surpasser.

L’essayer, c’est l’adopter ;) 



2 commentaires:

  1. Cet article est magnifique, je trouve que ça donne vraiment la vision de ce que peut représenter la course pour toi !

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